Capitaine Soso s’élance et les Lyonnaises sont championnes du monde!!!
♫Championnes du monde,championnes du monde, championnes, championnes, championnes du monde♫
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Le 25 novembre 2012, l’OL féminin est entré dans l’histoire en devenant le premier club à inscrire son nom au palmarès de la Mobcast Cup, Coupe du Monde des clubs féminins.
Née en 2012 grâce à l’effort de la Fédération japonaise de football, cette compétition réunissait quatre clubs: l’OL, Canberra United FC (Australie, vainqueur de la W-League), INAC Kobe Leonessa (Japon, vainqueur de la Nadeshiko League) et le NTV Beleza (Japon, vainqueur de la Coupe du Japon).
Après avoir disposé du NTV Beleza lors de sa 1/2 finale (5-2), l’OL affrontait l’INAC Kobe. Au terme d’une superbe finale qui aurait pu basculer en faveur d’un club comme de l’autre, les Lyonnaises ont été pressées d’entrée par une excellente équipe japonaise, obligeant régulièrement Élodie Thomis à venir aider ses coéquipières en défense. À la 39 minute, l’internationale sudcoréenne Ji So Yun récupérait une balle mal dégagée par la défense lyonnaise et ouvrait le score pour l’INAC Kobe.
Peu habituées à être menées au score, les Lyonnaises sont alors revenues du vestiaire avec d’autres intentions. Ce qui n’a pas eu l’air de déconcerter les Japonaises, puisque Ohno (50′), puis Sawa (59′) continuaient à alerter Sarah Bouhaddi.
Mais c’était sans compter le sursaut d’orgueil des nouvelles entrantes. Lara Dickenmann et Laëtitia Tonazzi venaient dynamiter l’attaque lyonnaise aux côtés de Camille Abily ou Lotta Schelin. Les occasions se multipliaient, Thomis trouvait les gants de Kaihori, et Dickenmann la barre transversale. Alors que les minutes défilaient dangereusement au compteur, c’est finalement Corine Franco qui venait libérer son club d’une frappe du gauche (80′).
Sur un score nul (1-1), les deux équipes ont dû se départager lors des prolongations. À la 102ème minute de jeu, Kai fauchait Tonazzi dans la surface nippone. L’arbitre désignait logiquement le point de pénalty. La capitaine Sonia Bompastor s’élance et offre un quatrième trophée à l’OL.
Voir aussi: les trois autres trophées de l’OL