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Histoire du club

*Avant d’être le club reconnu sur la scène européenne, l’Olympique Lyonnais existait sous le nom de FC Lyon

La confirmation avec l’Olympique Lyonnais (depuis 2004)

  • Des débuts hésitants et poussifs, malgré de nouveaux moyens (2004-2007)

Messieurs Paul Piémontese (président historique de la section féminine du Football Club de Lyon depuis de nombreuses années) et Jean-Michel Aulas (président de l’Olympique Lyonnais) officialisent le rapprochement entre les deux équipes lors de l’été 2004. D’un côté, l’un recherchait des moyens et des structures nécessaires pour le développement de son club, de l’autre côté, le second souhaitait aider à développer et promouvoir le football féminin en France. L’union s’est donc faite toute naturellement…

L’Olympique Lyonnais démarre donc la saison 2004-2005 avec une étiquette logique de favori, et malgré l’arrivée de plusieurs internationales étasuniennes lors du mercato hivernal (Lorrie Fair, Danielle Slaton, Hope Solo, Aly Wagner, Christie Welsh), pour donner une nouvelle impulsion au club, l’OL termine 3ème de Division 1, avec 13 points de retard, loin derrière le champion Montpellier HSC.

Malgré un nouveau parcours parfait en Challenge de France, avec les éliminations successives du Celtic Marseille (D2, 0-2), de l’AS Sarreguemines 93 (DH, 0-6), du Montpellier HSC (D1, 1-0), de l’ASJ Soyaux (D1, 4-2), l’OL perd sa quatrième finale de Challenge de France d’affilée, aux tirs au but face au FCF Juvisy (D1, 1-1, 4 t.a.b. à 5).

L’OL attaque la saison 2005-2006 sans ses joueuses américaines reparties aux pays durant l’intersaison, ou qui quitteront le club en fin d’année (Tara Flint, Danielle Slaton), mais reste un des favoris pour le titre en Division 1 en recrutant en Amérique du Sud (Simone, internationale brésilienne et Shirley Cruz, internationale costaricienne). L’équipe a plus de difficultés dans ses résultats et décroche de justesse une nouvelle fois la 3ème place en championnat, avec un véritable gouffre par rapport au champion FCF Juvisy (25 points de retard !).

Une nouvelle fois, l’OL atteint la finale du Challenge de France face au Montpellier HSC (D1), en écartant le RC Besançon (D3, 1-6), La Roche-sur-Yon ESOF (D1, 2-0), Claix Football (D2, 4-0) et le Toulouse FC (D1, 1-1, 6 t.a.b. à 5 – dernière victoire aux tirs au but de l’OL ! –). Après un scénario de match invraisemblable, avec l’exclusion de la gardienne montpelliéraine Céline Deville après la demi-heure de jeu, une ouverture du score lyonnaise par Delphine Blanc à l’heure de jeu et une égalisation venue d’ailleurs d’Elodie Thomis sur le dernier corner, lors de la dernière minute du temps additionnel, les lyonnaises échouent une nouvelle fois lors de la loterie des tirs au but (1-1, 3 t.a.b. à 4).

A l’aube de la saison 2006-2007, l’OL réalise un gros coup en enrôlant à son rival du Montpellier HSC, Camille Abily, Sonia Bompastor, Hoda Lattaf et Laure Lepailleur, toutes les quatre internationales françaises. Cette troisième saison sera enfin la bonne, où l’OL écrase le championnat (20 victoires pour 1 seule défaite) et termine pour la première fois (5 fois si on cumule les titres avec le FCL) championne de France de Division 1. Le trio magique Sandrine Brétigny (42 buts, record de buts sur une saison), Hoda Lattaf (26 buts) et Camille Abily (17 buts) aura brillé sur les terrains de France, où le club dépassera même la centaine de buts marqués (116). Ce sera le premier d’une longue lignée de titres pour l’OL…

Comme d’habitude, l’OL se hisse en finale du Challenge de France, après avoir éliminé le RC Flacé Mâcon (DH, 1-8), l’AS Muret (DH, 0-5), l’US Compiègne CO (D1, 1-4), le Tours FC (D2, 9-0), pour une revanche de l’année précédente face au Montpellier HSC (D1). Au terme d’une rencontre riche en buts, avec un doublé d’Elodie Thomis et un but d’Elodie Ramos pour le MHSC, contre des réalisations de Sandrine Dusang, Hoda Lattaf et Camille Abily en fin de rencontre pour les lyonnaises, l’OL perd encore une fois en finale aux tirs au but, de manière sèche cette fois-ci (3-3, 3 t.a.b. à 0).

  • Vers la consécration nationale et européenne (2007-2010)

Lors de l’intersaison 2007-2008, l’OL frappe un nouveau coup sur le marché des transferts, en recrutant Laura Georges, Louisa Necib et Elodie Thomis encore une fois du côté du Montpellier HSC, en plus d’avoir recruté l’hiver précédent la buteuse internationale brésilienne Katia, mais également lors de cet hiver avec la gardienne norvégienne Bente Nordby et la danoise Dorte Dalum Jensen, des renforts nécessaires pour disputer pour la première fois la coupe d’Europe. L’équipe remporte une nouvelle fois le championnat, en restant invaincue toute la saison (18 victoire et 4 nuls), avec 7 points d’avance sur le FCF Juvisy.

L’OL dispute sa quatrième finale consécutive de Challenge de France, en éliminant l’ASC Saint-Apollinaire (D2, 0-4), le FC Vendenheim (D1, 0-6), Rodez AF (D3, 0-5), l’ASJ Soyaux (D1, 0-3). Les lyonnaises briseront enfin la malédiction des années précédentes en dominant largement le Paris Saint-Germain FC (D1) au Stade de France, par 3 buts à 0, inscrits en deuxième période par Shirley Cruz, Louisa Necib et Camille Abily.

L’équipe ayant été championne de France la saison précédente, cela lui donne le droit de participer pour la première fois à la Coupe UEFA Féminine. Le tour préliminaire n’est qu’une formalité, l’OL étrille les slovaques du FK Slovan Duslo Šal’a (12-0), les macédoniennes du ZFK Skiponjat (10-0) et les bosniennes du SFK Sarajevo (7-0). Le 2ème tour est plus compliqué avec des oppositions plus coriaces contre les danoises du Brøndby IF (0-0), les norvégiennes de Kolbotn IL (1-0) et les tchèques de l’AC Sparta Prague (2-1), mais l’OL réalise déjà son premier exploit : attendre les quarts de finale, mais le meilleur est à venir…

Les fenottes tiennent leur véritable premier exploit sur la scène européenne en éliminant les tenantes du titre anglaises d’Arsenal LFC (0-0 ; 3-2) au terme d’un match retour en Angleterre de manière épique et anthologique. L’OL se confronte à un autre ogre européen, les suédoises d’Umeå IK en demi-finales (0-0 ; 1-1), mais le miracle n’aura pas lieu, malgré une frappe de Sonia Bompastor sur le poteau dans le temps additionnel, lors du match retour en Suède. L’OL est éliminé sans avoir perdu le moindre match en coupe d’Europe…

 

L’OL passe un cap supérieur en 2008-2009, en recrutant l’internationale suédoise Lotta Schelin et l’internationale suisse Lara Dickenmann, puis l’internationale norvégienne Ingvild Stensland, cette dernière, lors du mercato hivernal. Le club perdra gros avec les départs de Camille Abily et Sonia Bompastor aux Etats-Unis en début d’année 2009. L’équipe enlève facilement son troisième championnat de suite, en restant encore une fois invaincues (21 victoires et 1 nul), avec 13 points d’avance sur le Montpellier HSC. Le trident offensif Katia (27 buts), Sandrine Brétigny (22 buts) et Lotta Schelin (17 buts) auront été les principales artisanes de ce titre.

En Challenge de France, l’OL s’arrête pour la première fois en demi-finales, défait par le Montpellier HSC (D1), encore une fois lors la séance de tirs au but (0-0, 4 t.a.b. à 3), après avoir pourtant éliminé l’USF Le Puy (DH, 0-13), le VGA Saint-Maur (D2, 0-8) et l’AS Saint-Etienne (D1, 3-0).

Pour sa deuxième campagne européenne, l’OL est directement qualifié pour le 2ème tour et écarte facilement les autrichiennes du SV Neulengbach (8-0), les suissesses du FC Zürich Frauen (7-1) et les anglaises d’Arsenal LFC (3-0). L’opposition en quarts de finale face aux italiennes de l’ASD CF Bardolino Vérone n’est qu’une simple formalité (5-0 ; 4-1), mais l’OL tombe sur plus fort qu’elle en demi-finales, face aux allemandes du FCR 2001 Duisbourg, autre grand club européen, et perd son premier match européen lors du match retour en Allemagne (1-1 ; 1-3).

En 2009-2010, l’OL remporte une nouvelle fois le championnat de Division 1, le quatrième de rang, mais de manière beaucoup plus ardue avec un mano à mano qui aura duré toute la saison et remporté face au FCF Juvisy, avec 1 petit point d’avance au classement.

En Challenge de France, l’OL élimine le FCF Nord Allier Yzeure (D1, 1-9), l’AS Muret (D2, 9-0), l’ASJ Soyaux (D1, 0-2), mais tombe encore une fois en demi-finale lors de la fatidique épreuve des tirs au but, cette fois-ci face au Paris Saint-Germain FC (D1, 1-1, 3 t.a.b. à 2).

Pour sa troisième campagne européenne, le nom de la coupe d’Europe change et son format modifié, on parle désormais de Ligue des Champions Féminine. L’OL écarte successivement les serbes du ŽFK Mašinac Niš (1-0 ; 5-0), les danoises du Fortuna Hjørring (1-0 ; 5-0), après avoir failli se faire éliminer sur tapis vert lors du match retour après un litige concernant les qualifications joueuses norvégiennes, Christine Colombo Nilsen et Isabell Lehn Herlovsen, toutes justes arrivées au club au match retour, puis les italiennes de l’ASD Torres Calcio (3-0 ; 0-1), et se qualifie pour la finale en éliminant les suédoises d’Umeå IK (3-2 ; 0-0). Pour sa première finale en coupe d’Europe, les joueuses lyonnaises tiennent tête aux allemandes du 1. FFC Turbine Potsdam pendant plus de 120 minutes, mais craquent encore une fois lors de cette maudite séance des tirs au but, après avoir pourtant eu par deux fois l’occasion de remporter le match. Elodie Thomis enverra la 9ème tentative lyonnaise sur la barre transversale (0-0, 6 t.a.b. à 7).

  • L’OL, au sommet du football français et européen (2010-2014)

L’OL tourne une page de son histoire lors de la saison 2010-2011, les brésiliennes Katia et Simone quittent le club, et Farid Benstiti quitte son poste d’entraîneur après 9 ans de bons et loyaux services, remplacé par Patrice Lair, qui s’est donné pour objectif de remporter la coupe d’Europe. Eugénie Le Sommer et Sabrina Viguier arrivent, puis contre toute attente, Camille Abily et Sonia Bompastor effectuent leur retour au club pendant l’automne. Le club rentre dans l’histoire du football féminin français de plusieurs manières, en effet, l’OL remporte son cinquième championnat de Division 1 de suite, battant le record du VGA Saint-Maur et du Toulouse OAC, et le fait avec 22 victoires en autant de rencontres, chose jamais réalisée depuis l’instauration du championnat à poule unique en 1992-1993.

En Challenge de France, l’OL réalise son plus mauvais parcours de l’histoire avec une élimination dès les quarts de finale face au FCF Juvisy (D1), comme d’habitude aux tirs au but (0-0, 3 t.a.b. à 2), après avoir pourtant éliminé le FCF Monteux (D2, 0-7), l’AS Montigny-le-Bretonneux (D2, 13-0) et Rodez AF (D1, 3-0).

Pour sa quatrième participation en coupe d’Europe, l’OL réalise le parcours parfait en éliminant les néerlandaises de l’AZ Alkmaar (2-1 ; 8-0), les russes du FC Rossiyanka (6-1 ; 5-0) et du Zvezda 2005 Perm (0-0 ; 1-0), les anglaises d’Arsenal LFC (2-0 ; 3-2), puis écrit la plus belle page de son histoire et du football féminin français en remportant la Ligue des Champions Féminine face à son bourreau de l’année précédente, les allemandes du 1. FFC Turbine Potsdam (2-0). Wendie Renard inscrit le premier but de la rencontre à la 27ème minute sur corner, puis Lara Dickenmann enfonce le clou après une superbe frappe à 5 minutes de la fin du match. Les championnes d’Europe se nomment : Véronique Pons, Sandrine Dusang, Wendie Renard, Ingvild Stensland, Laura Georges, Amandine Henry, Sandrine Brétigny, Lotta Schelin, Eugénie Le Sommer, Louisa Necib, Shirley Cruz Traña, Saïda Akherraze, Aurélie Kaci, Pauline Peyraud-Magnin, Corine Franco, Sonia Bompastor, Cindy Berthet, Sabrina Viguier, Lara Dickenmann, Camille Abily, Isabell Lehn Herlovsen, Amel Majri et Sarah Bouhaddi. Patrice Lair devient le premier entraîneur français à remporter une coupe d’Europe dans un club de football féminin (il est le second français à avoir gagné une coupe d’Europe dans un club français), il est assisté dans son staff par Antonin Da Fonseca (préparateur physique), Daniel Jaccard (entraîneur des gardiennes), Frédéric Strappazzon (adjoint), Yannick Millet (kinésithérapeute), Jean-Jacques Amprino (médecin) et Roger Vignat (dirigeant).

A suivre…  avec les saisons 2011-2012, 2012-2013 et 2013-2014…

*Avant d’être le club reconnu sur la scène européenne, l’Olympique Lyonnais existait sous le nom de FC Lyon

La confirmation avec l’Olympique Lyonnais (depuis 2004)

  • Des débuts hésitants et poussifs, malgré de nouveaux moyens (2004-2007)

Messieurs Paul Piémontese (président historique de la section féminine du Football Club de Lyon depuis de nombreuses années) et Jean-Michel Aulas (président de l’Olympique Lyonnais) officialisent le rapprochement entre les deux équipes lors de l’été 2004. D’un côté, l’un recherchait des moyens et des structures nécessaires pour le développement de son club, de l’autre côté, le second souhaitait aider à développer et promouvoir le football féminin en France. L’union s’est donc faite toute naturellement… L’Olympique Lyonnais démarre donc la saison 2004-2005 avec une étiquette logique de favori, et malgré l’arrivée de plusieurs internationales étasuniennes lors du mercato hivernal (Lorrie Fair, Danielle Slaton, Hope Solo, Aly Wagner, Christie Welsh), pour donner une nouvelle impulsion au club, l’OL termine 3ème de Division 1, avec 13 points de retard, loin derrière le champion Montpellier HSC. Malgré un nouveau parcours parfait en Challenge de France, avec les éliminations successives du Celtic Marseille (D2, 0-2), de l’AS Sarreguemines 93 (DH, 0-6), du Montpellier HSC (D1, 1-0), de l’ASJ Soyaux (D1, 4-2), l’OL perd sa quatrième finale de Challenge de France d’affilée, aux tirs au but face au FCF Juvisy (D1, 1-1, 4 t.a.b. à 5).   L’OL attaque la saison 2005-2006 sans ses joueuses américaines reparties aux pays durant l’intersaison, ou qui quitteront le club en fin d’année (Tara Flint, Danielle Slaton), mais reste un des favoris pour le titre en Division 1 en recrutant en Amérique du Sud (Simone, internationale brésilienne et Shirley Cruz, internationale costaricienne). L’équipe a plus de difficultés dans ses résultats et décroche de justesse une nouvelle fois la 3ème place en championnat, avec un véritable gouffre par rapport au champion FCF Juvisy (25 points de retard !). Une nouvelle fois, l’OL atteint la finale du Challenge de France face au Montpellier HSC (D1), en écartant le RC Besançon (D3, 1-6), La Roche-sur-Yon ESOF (D1, 2-0), Claix Football (D2, 4-0) et le Toulouse FC (D1, 1-1, 6 t.a.b. à 5 – dernière victoire aux tirs au but de l’OL ! –). Après un scénario de match invraisemblable, avec l’exclusion de la gardienne montpelliéraine Céline Deville après la demi-heure de jeu, une ouverture du score lyonnaise par Delphine Blanc à l’heure de jeu et une égalisation venue d’ailleurs d’Elodie Thomis sur le dernier corner, lors de la dernière minute du temps additionnel, les lyonnaises échouent une nouvelle fois lors de la loterie des tirs au but (1-1, 3 t.a.b. à 4).   A l’aube de la saison 2006-2007, l’OL réalise un gros coup en enrôlant à son rival du Montpellier HSC, Camille Abily, Sonia Bompastor, Hoda Lattaf et Laure Lepailleur, toutes les quatre internationales françaises. Cette troisième saison sera enfin la bonne, où l’OL écrase le championnat (20 victoires pour 1 seule défaite) et termine pour la première fois (5 fois si on cumule les titres avec le FCL) championne de France de Division 1. Le trio magique Sandrine Brétigny (42 buts, record de buts sur une saison), Hoda Lattaf (26 buts) et Camille Abily (17 buts) aura brillé sur les terrains de France, où le club dépassera même la centaine de buts marqués (116). Ce sera le premier d’une longue lignée de titres pour l’OL… Comme d’habitude, l’OL se hisse en finale du Challenge de France, après avoir éliminé le RC Flacé Mâcon (DH, 1-8), l’AS Muret (DH, 0-5), l’US Compiègne CO (D1, 1-4), le Tours FC (D2, 9-0), pour une revanche de l’année précédente face au Montpellier HSC (D1). Au terme d’une rencontre riche en buts, avec un doublé d’Elodie Thomis et un but d’Elodie Ramos pour le MHSC, contre des réalisations de Sandrine Dusang, Hoda Lattaf et Camille Abily en fin de rencontre pour les lyonnaises, l’OL perd encore une fois en finale aux tirs au but, de manière sèche cette fois-ci (3-3, 3 t.a.b. à 0).

  • Vers la consécration nationale et européenne (depuis 2007)

Lors de l’intersaison 2007-2008, l’OL frappe un nouveau coup sur le marché des transferts, en recrutant Laura Georges, Louisa Necib et Elodie Thomis encore une fois du côté du Montpellier HSC, en plus d’avoir recruté l’hiver précédent la buteuse internationale brésilienne Katia, mais également lors de cet hiver avec la gardienne norvégienne Bente Nordby et la danoise Dorte Dalum Jensen, des renforts nécessaires pour disputer pour la première fois la coupe d’Europe. L’équipe remporte une nouvelle fois le championnat, en restant invaincue toute la saison (18 victoire et 4 nuls), avec 7 points d’avance sur le FCF Juvisy. L’OL dispute sa quatrième finale consécutive de Challenge de France, en éliminant l’ASC Saint-Apollinaire (D2, 0-4), le FC Vendenheim (D1, 0-6), Rodez AF (D3, 0-5), l’ASJ Soyaux (D1, 0-3). Les lyonnaises briseront enfin la malédiction des années précédentes en dominant largement le Paris Saint-Germain FC (D1) au Stade de France, par 3 buts à 0, inscrits en deuxième période par Shirley Cruz, Louisa Necib et Camille Abily. L’OL n’atteindra plus ce stade de la compétition dans cette compétition… L’équipe ayant été championne de France la saison précédente, cela lui donne le droit de participer pour la première fois à la Coupe UEFA Féminine. Le tour préliminaire n’est qu’une formalité, l’OL étrille les slovaques du FK Slovan Duslo Šal’a (12-0), les macédoniennes du ZFK Skiponjat (10-0) et les bosniennes du SFK Sarajevo (7-0). Le 2ème tour est plus compliqué avec des oppositions plus coriaces contre les danoises du Brøndby IF (0-0), les norvégiennes de Kolbotn IL (1-0) et les tchèques de l’AC Sparta Prague (2-1), mais l’OL réalise déjà son premier exploit : attendre les quarts de finale, mais le meilleur est à venir… Les fenottes tiennent leur véritable premier exploit sur la scène européenne en éliminant les tenantes du titre anglaises d’Arsenal LFC (0-0 ; 3-2) au terme d’un match retour en Angleterre de manière épique et anthologique. L’OL se confronte à un autre ogre européen, les suédoises d’Umeå IK en demi-finales (0-0 ; 1-1), mais le miracle n’aura pas lieu, malgré une frappe de Sonia Bompastor sur le poteau dans le temps additionnel, lors du match retour en Suède. L’OL est éliminé sans avoir perdu le moindre match en coupe d’Europe…   L’OL passe un cap supérieur en 2008-2009, en recrutant l’internationale suédoise Lotta Schelin et l’internationale suisse Lara Dickenmann, puis l’internationale norvégienne Ingvild Stensland, cette dernière, lors du mercato hivernal. Le club perdra gros avec les départs de Camille Abily et Sonia Bompastor aux Etats-Unis en début d’année 2009. L’équipe enlève facilement son troisième championnat de suite, en restant encore une fois invaincues (21 victoires et 1 nul), avec 13 points d’avance sur le Montpellier HSC. Le trident offensif Katia (27 buts), Sandrine Brétigny (22 buts) et Lotta Schelin (17 buts) auront été les principales artisanes de ce titre. En Challenge de France, l’OL s’arrête pour la première fois en demi-finales, défait par le Montpellier HSC (D1), encore une fois lors la séance de tirs au but (0-0, 4 t.a.b. à 3), après avoir pourtant éliminé l’USF Le Puy (DH, 0-13), le VGA Saint-Maur (D2, 0-8) et l’AS Saint-Etienne (D1, 3-0). Pour sa deuxième campagne européenne, l’OL est directement qualifié pour le 2ème tour et écarte facilement les autrichiennes du SV Neulengbach (8-0), les suissesses du FC Zürich Frauen (7-1) et les anglaises d’Arsenal LFC (3-0). L’opposition en quarts de finale face aux italiennes de l’ASD CF Bardolino Vérone n’est qu’une simple formalité (5-0 ; 4-1), mais l’OL tombe sur plus fort qu’elle en demi-finales, face aux allemandes du FCR 2001 Duisbourg, autre grand club européen, et perd son premier match européen lors du match retour en Allemagne (1-1 ; 1-3).   En 2009-2010, l’OL remporte une nouvelle fois le championnat de Division 1, le quatrième de rang, mais de manière beaucoup plus ardue avec un mano à mano qui aura duré toute la saison et remporté face au FCF Juvisy, avec 1 petit point d’avance au classement. En Challenge de France, l’OL élimine le FCF Nord Allier Yzeure (D1, 1-9), l’AS Muret (D2, 9-0), l’ASJ Soyaux (D1, 0-2), mais tombe encore une fois en demi-finale lors de la fatidique épreuve des tirs au but, cette fois-ci face au Paris Saint-Germain FC (D1, 1-1, 3 t.a.b. à 2). Pour sa troisième campagne européenne, le nom de la coupe d’Europe change et son format modifié, on parle désormais de Ligue des Champions Féminine. L’OL écarte successivement les serbes du ŽFK Mašinac Niš (1-0 ; 5-0), les danoises du Fortuna Hjørring (1-0 ; 5-0), après avoir failli se faire éliminer sur tapis vert lors du match retour après un litige concernant les qualifications joueuses norvégiennes, Christine Colombo Nilsen et Isabell Lehn Herlovsen, toutes justes arrivées au club au match retour, puis les italiennes de l’ASD Torres Calcio (3-0 ; 0-1), et se qualifie pour la finale en éliminant les suédoises d’Umeå IK (3-2 ; 0-0). Pour sa première finale en coupe d’Europe, les joueuses lyonnaises tiennent tête aux allemandes du 1. FFC Turbine Potsdam pendant plus de 120 minutes, mais craquent encore une fois lors de cette maudite séance des tirs au but, après avoir pourtant eu par deux fois l’occasion de remporter le match. Elodie Thomis enverra la 9ème tentative lyonnaise sur la barre transversale (0-0, 6 t.a.b. à 7).

 

 

L’OL tourne une page de son histoire lors de la saison 2010-2011, les brésiliennes Katia et Simone quittent le club, et Farid Benstiti quitte son poste d’entraîneur après 9 ans de bons et loyaux services, remplacé par Patrice Lair, qui s’est donné pour objectif de remporter la coupe d’Europe. Eugénie Le Sommer et Sabrina Viguier arrivent, puis contre toute attente, Camille Abily et Sonia Bompastor effectuent leur retour au club pendant l’automne. Le club rentre dans l’histoire du football féminin français de plusieurs manières, en effet, l’OL remporte son cinquième championnat de Division 1 de suite, battant le record du VGA Saint-Maur et du Toulouse OAC, et le fait avec 22 victoires en autant de rencontres, chose jamais réalisée depuis l’instauration du championnat à poule unique en 1992-1993.

En Challenge de France, l’OL réalise son plus mauvais parcours de l’histoire avec une élimination dès les quarts de finale face au FCF Juvisy (D1), comme d’habitude aux tirs au but (0-0, 3 t.a.b. à 2), après avoir pourtant éliminé le FCF Monteux (D2, 0-7), l’AS Montigny-le-Bretonneux (D2, 13-0) et Rodez AF (D1, 3-0).

Pour sa quatrième participation en coupe d’Europe, l’OL réalise le parcours parfait en éliminant les néerlandaises de l’AZ Alkmaar (2-1 ; 8-0), les russes du FC Rossiyanka (6-1 ; 5-0) et du Zvezda 2005 Perm (0-0 ; 1-0), les anglaises d’Arsenal LFC (2-0 ; 3-2), puis écrit la plus belle page de son histoire et du football féminin français en remportant la Ligue des Champions Féminine face à son bourreau de l’année précédente, les allemandes du 1. FFC Turbine Potsdam (2-0). Wendie Renard inscrit le premier but de la rencontre à la 27ème minute sur corner, puis Lara Dickenmann enfonce le clou après une superbe frappe à 5 minutes de la fin du match. Les championnes d’Europe se nomment : Véronique Pons, Sandrine Dusang, Wendie Renard, Ingvild Stensland, Laura Georges, Amandine Henry, Sandrine Brétigny, Lotta Schelin, Eugénie Le Sommer, Louisa Necib, Shirley Cruz Traña, Saïda Akherraze, Aurélie Kaci, Pauline Peyraud-Magnin, Corine Franco, Sonia Bompastor, Cindy Berthet, Sabrina Viguier, Lara Dickenmann, Camille Abily, Isabell Lehn Herlovsen, Amel Majri et Sarah Bouhaddi. Patrice Lair devient le premier entraîneur français à remporter une coupe d’Europe dans un club de football féminin (il est le second français à avoir gagné une coupe d’Europe dans un club français), il est assisté dans son staff par Antonin Da Fonseca (préparateur physique), Daniel Jaccard (entraîneur des gardiennes), Frédéric Strappazzon (adjoint), Yannick Millet (kinésithérapeute), Jean-Jacques Amprino (médecin) et Roger Vignat (dirigeant).