OL Ang'Elles

. LES TEMPS FORTS .

6’. Amandine Henry manque le cadre malgré une position idéale aux 6 mètres.
17’. La volée de Lucy Bronze passe au-dessus de la transversale.
24’. Frappe cadrée de Dzsenifer Marozsan captée par Schult.
29’. Retour de Bacha pour éviter un face-à-face entre Payor et Bouhaddi.
35’. Centre de Marozsan pour la tête plongeante d’Ada Hegerberg. Schult se couche.
69’. Le but de la tête d’Amandine Henry n’est pas accordé alors que le ballon semblait avoir franchi entièrement la ligne.
83’. Grosse occasion pour Eugénie Le Sommer qui voit sa frappe croisée repoussée par Schult.
90’ + 2’ : Sarah Bouhaddi est touchée à la main gauche après un choc avec Lucy Bronze.
93’ : Frappe des 20 mètres de Pernille Harder qui est contrée et trompe Sarah Bouhaddi. 1-0
95’. Expulsion de Popp pour un second carton jaune.
98’. Amandine Henry gagne son duel pour adresser une frappe croisée sous la transversale. Imparable. 1-1
99’. Le Sommer reprend au premier poteau un centre de van de Sanden. 1-2.
103’. Nouveau déboulé de van de Sanden pour la reprise écrasée d’Ada Hegerberg. 1-3
116’. Camille Abily inscrit le 4e but sur un nouveau service de van de Sanden. 1-4

. RESUME ET ENSEIGNEMENTS.

Du 50-50. C’était le constat de tous les observateurs avant l’affrontement entre les deux meilleures équipes européennes du moment. Sur la pelouse de Kiev et devant plus de 14 000 spectateurs, les deux formations se neutralisaient durant la première période même si les rares offensives étaient en faveur des Lyonnaises sur deux frappes non cadrées d’Henry et de Bronze et deux tentatives de Marozsan et d’Hegerberg captées sans problème par la gardienne de Wolfsbourg.

Le travail de sape des Lyonnaises se poursuivait à l’issue du repos avec de nombreuses possibilités pas forcément toujours bien exploitées mais surtout un but valable refusé à Amandine Henry sur une tête que l’arbitre estimait sans doute à tort sauvée sur la ligne. Avant la fin du temps réglementaire, Eugénie Le Sommer avait la balle de match sur un joli service de Cascarino… mais le score ne bougeait pas et les deux équipes basculaient dans une prolongation incertaine.

Le pire des scénarios semblait se dessiner avec l’ouverture du score de Pernille Harder sur une frappe détournée par Wendie Renard (0-1). Mais la détermination des Lyonnaises et le coaching de Reynald Pedros faisaient la différence : dans la foulée, Amandine Henry remettait l’OL sur les bons rails d’une frappe limpide (1-1) avant que Shanice van de Sanden ne signe son entrée en jeu par trois passes décisives pour Eugénie Le Sommer, Ada Hegerberg et Camille Abily (1-4), autre entrante. Les Lyonnaises venaient d’offrir une réaction de championnes et sous les yeux du président Jean-Michel Aulas et de Bruno Genesio, Wendie Renard pouvait soulever la 5e Women’s Champions League de l’histoire du club. Tout simplement exceptionnel.

. LE FAIT DU MATCH .

ET WOLFSBOURG A OUVERT LE SCORE…

Dans un match longtemps fermé où les Lyonnaises n’ont pu trouver la faille durant le temps réglementaire, l’ouverture du score de Pernille Harder a sonné la révolte des Lionnes… Une réponse de championnes marquée par deux buts inscrits en l’espace d’une minute qui ont permis à l’OL Féminin d’inverser la tendance dans cette finale longtemps indécise : Amandine Henry a évité dans un premier temps à l’OL Féminin de douter trop longtemps puis Eugénie Le Sommer a retrouvé son instinct de buteuse pour surgir au premier poteau. Deux buts qui venaient éteindre les espoirs allemands et rappeler que l’OL Féminin restait intraitable sur la scène européenne.

. LA STAT .